HISTOIRES BISEX

Mercredi 1 avril 3 01 /04 /Avr 22:54
Rêve nocturne 
  
 lui: la paume de mes mains se charge de mots nouveaux aux pointes durcies de tes seins moi: hummmmmmm et mes seins se gonflent du plaisir de tes mots lui: puis le grain de ta peau et ses parfums de nacre se plie comme une vague sous les lignes hesitantes de mes doigts qui te cherchent ma bouche insatiable court comme au ralenti a l'amphore de tes hanches et sous mes levres naissent des parcours hesitants qui ignorent leurs noms et leur futur .Le sel et les varech de ton sexe se lancent a mon visage comme une maree de lune pleine, et sur la plage de ton lit en desordre se bousculent les chiffres occultes de ton plaisir a venir. Je te ferai l'amour, debout, face aux astres en errances vers tes vertiges et je t'attend dans le silence des portes que tu entrouves aux detours innommés de mon corps viens!!! je t'attends moi: je me precipite vers ces mots que tu murmure mon corp s'impatiente de cet echange assoupli mon desir de caresse lui: restes la deesse noctambule et laisse ton desir se poser au vol bleu de cet oiseau noctune il me faudra ta sollitude, l'oubli du ressac incessant des messages incongrus, il me faudra pour cette eternite ton attention et ton corps a qui je veux offrir des solutions insolites moi: mon corp tout entier t'attend ,il fremit de ces attention constantes, il reclame le plaisir que toi seul peut lui offrir lui: mon sexe deja, comme un intrus tant desiré, court sa course de cheval ivre entre tes seins blancs et gonfles et mes mains ouvrent entre tes fesses des reponses d'etoiles neuves qu'aucun de tes desirs enfouis n'avaient encore pu nommer. Je te suis insolite, je serai insolent, et mon pourpre desir ira en toi comme un mendiant frappant de ses insomnies tes jouissances nouvelles moi: je recherche ce plaisir j'y aspire donne le moi je t'en prie perd moi dans l'oubli lui: ton ventre sera l'ecrin ouaté et tiede de cet arbre nouveau a la recherche de nos cris. Et sous la danse de tes reins naitront pour nos langages des explosions de sources aux relents de jouissances incotrolees moi: mon ventre acceuillera ta chaleur dans ses tiedes replis, il aspireras ta douceur que tu lui fais envi lui: hoooo je prendrai tout mon temps et mes rythmes t'attendront, sur les plages tourmentees de ce rale nouveau, que ta bouche hurlera comme une supplique vers ce ciel qui nous epie jaloux de nos tortures moi: je crierai mon extase comme une supplique ho je t'en prie delivre moi de ce delire lui: je ne suis pas en toi, mon sexe rode patient et torride sur ton clitoris dresse comme un phallus en deraison, ton ventre a mes levres delivre ses alcools d'ombres et d'or meles moi: je me coule contre toi nos desirs meles, ton sexe dresse contre mon ventre tendu, mon souffle s'échappe en saccade j'ondule des hanches pour te rejoindre lui: mes mains te lisent comme aveugles aux confins de tes sens, et je devine sous mes paumes les courbes obcenes ou je me lie. Judy prends mon corps en tes envies commme une obole blanche du salut moi: sens le desir éveillé en moi comme une supplique a un asouvissement, prend moi accompli ce desir que j'ai de toi lui: prends mon desir tendu vers ta bouche et ton ventre comme une supplique lancee dans les strates violettes de notre nuit.Fais moi l'amour comme je l'ecris sur les veines bleutees de ta peau translucide. Ho je leche ton clitoris qui se gonfle entre mes levres et hurle des hants nouveaux dans le vacarne de tes orgasmes. Et je m'en vais quettant dans le desordre de ton cul ,ce balancement celeste qui me projette comme un matin de bord de mer vers ta jouissance que je bois. Ho! ne sois qu'avec moi dans ces instants de pale naissance a des recifs ou nous echouons. Ho! ne sois que pour nous dans ces alcoves de mysteres moi: je suis la pleine de desir de jouissance fait moi gouter la saveur de ton desir prend de moi le meilleur que je t'offre soupire avec moi comme je te desire lui: Ho! judy ne sois rien pour le monde qui te lie et te parle et laisse ton corps entier se bercer de mes gestes. Prends moi enfin de ton vouloir comme dans un retour de voyages judy fais moi l'amour comme tu te le ferais viens. moi: mon corps se nourrit de tes caresse, appelle tes baisers, offre moi le plaisir intense viens prend moi je suis ouverte pour toi je t'accueille viens prend moi lui: j'hésite puis me reprends, puis enfin mon sexe heurte comme distrait les lèvres hurlantes de ton sexe moi: elles brûlent de cette rencontre, se gonflent, gémissent, soupirent, elles souffrent de ce désir lui: mon gland gonfle de tant de printemps à offrir se love doucement au tiède refuge de ton ventre moi: je te prend avec grand plaisir ta présence m'emplit mon corps se réjouit lui: je rentre en toi si lentement que tes reins hurlent comme un orage sur des steppes arides. Et je vais de ma danse légère et folle chercher au plus loin de ton sexe les limites de ton accueil. Alors que de mon doigt à ta bouche trempée, va répondre aux instances de ton cul qui appelle moi: je crie mon plaisir ondule des hanches oui va lui: Ho je suis dur en toi, démesuré et calme, et je vais et je viens au rythme de tes hanches qui dans les bleus profonds de ta nuit qui s'entrouvre, inventent des figures ignorées de tes sens moi: je m'affole je me précipite ma danse se rythme lui: tes liqueurs comme un gant inondent mon sexe en toi et le prie comme une dernière faveur de mêler ses cris ultimes aux explosions d'astres qui hurlent dans ton ventre je me retiens ho! aides moi. Et mon souffle garde en moi ces instants de pur vertiges, que je veux pour nous en des instants futur. viens jouis. Ton corps lance à travers ciel vers des aubes incendiées prends dans ton ventre et sur ta langue le goût poivre de mon offrande, et laisse perler a la soif de ma bouche ce nacre brûlant que ton sexe m'offre lorsque j'y bois comme un noyé JUDY JOUIS!! Laisse ta main comme mon sexe lire les secrets du rose entrouvert de ton ventre moi: je viens de mes haches a ta rencontre, sublime moi de jouissance et accomplit la fin ultime lui: laisse tes lèvres comme ma bouche sur l'érection des tes seins, laisse un doigt distrait comme un des miens errer dans ton cul qui s'offre comme une lune, t'entendre jouir de moi comme d'un dieu visitant les pages jamais écrites de ta nuit moi: jouis de mon corps comme je jouis du tiens ho! prends moi pour en jouire ho! je t'en prie fait nous jouir lui: dis moi tes gestes sur mon corps comme si mon corps longeait le tien. Dis moi tes mains, ta bouche et tes fesses ho!dis moi l'érotisme que tu m'offres pour mes futurs moi: je te prend de ma bouche affamée de ton sexe. Ho! plaisir que tu offres a ma bouche gourmande de ta saveur. Offres toi je te prend! lui: Ho!! judy fais moi l'amour comme tes rêves n'osent se l'avouer, dis moi TOUT en termes brûlant comme des orages dans mes nuits je t'en prie fias moi jouir comme je veux que tu jouisses a le faire moi: mes main s'égarent sur ton corps offert, mon corps frémit de t'entendre gémir. Ha! soupire pour moi exprime ta folie je t'en prie lui: je suis a toi lié et m'offre a ta merci, a tous tes phantasmes. Dis moi tout ce que tu n'as jamais fait a quiconque et fais le moi pur toi pour nous! Je me tais, je t'attend viens! moi: je chevauche ton plaisir, m'inonde de désir. Emplis moi de toi! Je t'explore, je te découvre, je te parcours de ma bouche affamée de toi lui: hummmmmmmmmm continues!!!!!!!!!!!!!!!!! moi: mes hanches s'animent, s'affole intensément lui: dis moi mon goût à tes lèvres, dis moi ce jus qui coule de ton sexe dis moi TOUT FAIS MOI JOUIR EN VRAI!!!!!!!!!! moi: ton goût male et salé m'enivre, je m'abreuve de ton odeur, je déguste le désir qui s'échappe de ton corps lui: sois érotique comme jamais, ici sans témoin ni juge ose tout pour toi et moi!!!!!!!!!!! ho ouiiiiii c'est bon tu trouves peu a peu les mots qui en toi sont nés depuis si longtemps et attendaient moi: je prend ton sexe affame de moi et l'enfonce doucement dans se cul qu'y n'aspire qu'à ça lui: dis moi que ferais tu de mon sexe et de mon cul, et que feraient tes mains ta bouche et ton ventre qui appelle comme un affamé de ciel et d'astres incendies?? moi: un rythme lent et profond ha le plaisir intense que ca m'apporte lui: ho ouiiiiiii tu m'entre dans ton cul si beau si tendre c'est si bon moi: l'extase la jouissance si intime qu'elle soit c'est ce plaisir qui me l'apportera! Elle est si intense que ma sève coule le long de mes cuisses. Ho envie qui me fait perdre la tête lui: prends de moi ce que ton corps appelle et donnes au miens ce qu'il lance en supplique vers ton corps a travers ces nuits zébrées de nos désirs, je bande en REEL judy ho viens et jouies en REEL avec moi moi: je gémit, je crie mon plaisir! ma jouissance me bouleverse! Danse avec moi cette danse effrénée mon corps se plie se tord de plaisir. ho je t'en prie dit moi ce que tu attend de moi ? lui: ho dis moi judy caresses tu le nacre humide de ton sexe comme je caresse le pourpre désir tendu vers toi que je ne control qu'avec l'attente que j'ai de ton cri ???????????viens JUDY je t'en supplie sans faire semblant jouis maintenant de la jouissance que j'ai pour toi et que je lance au dessus de l'océan qui nous unit et nous sépare viens!! jouis et dis le moi!!!! moi: je me caresse et le plaisir est sauvage de ce désir que tu as fais naître de toi! Ho mon sexe est gonflé prêt à exploser, au moindre effleurement - il gémit lui: je suis heureux si réellement tu jouis de moi! Ho dis moi cet instant précis ou tu jouis que je te rejoigne moi: je me tord de plaisir et je criiiiiiii l'extase explose en étoiles dans mon cris de plaisir laaaaaa maintenant la je jouis!!! je frémit toute entière je me délivre de la passion du désir de toi la maintenant!! lui: oui jouis pour toi pour nous je te rejoins bientôt caresses toi et caresses moi encore moi: mon corps tressaute et reviens dans le calme, mais mes mains sont pour toi libre de caresse. Ton sexe a mon cul je le tends enfonce toi et jouis!!je te prends inonde mon cul de la seve que j'ai fait monter en toi vas y la!! lui: ho!! alors caresses mon sexe pour qu'il revive pour toi, dans ton cul que je souhaite ho je suis loin en lui moi: de ma main tendue je caresse ton sexe frémissant de plaisir dans ce va et viens auquel tu aspire lui: et je vais et je viens dans cette offrande ultime et je veux éjaculer la fin de mon poème noctambule entre tes fesses de divine magie. moi: oui viens fais moi cet ultime plaisir que la preuve de ce que tu me désires. lui: ho je te visite comme un vagabond affame, puis insatiable je me laisse diriger vers ta bouche comme le plus tendre des refuges alors qu'entre tes lèvres tu me glisses comme un trésor, ta main experte excite les bases gonflées de ce que tu aspires. moi: je prend cette offrande au plaisir ultime, de ma bouche caressante je te goûte et m'enivre. lui: ho!! JUDY je me veux explosant dans ta bouche comme une voie lactée inondant le soleil JUDY JE T' EN SUPPLIE FAIS MOI JOUIR LA!! moi: alors viens et offre moi ce cadeau, fait moi le plaisir de te donner plein et entier!!Le goût de ta sève de ton désir pour moi, donnes le moi je le prend, je l'aspire, je veux ton extase tes soupirs!! Je prend tout je le dois j'y aspire j'y ai droit!! lui: oui JUDY je ne me retiens plus et si tu me veux jouissant dans ta bouche dis moi comment tu me fais venir sur ta langue et je jouis!!! moi: laisse affluer ce nectar si délicieux sur ma langue et mes lèvres que je lèche goulûment lui: ho oui!!! continues tes lèvres sont si chaudes a mon sexe!!!! encore!!!!!! moi: je m'abreuve de ton plaisir de ta jouissance, je me repais de ta saveur. Ha jouis!! ton goût m'enivre je suis ivre de plaisir - viens!!!! lui: judy je veux jouir de ta bouche comme jamais je n'ai fait!! ho svp continues!! moi: inonde moi de ta sève fais moi ce plaisir lui: suce moi comme un bijoux pour toi invente moi: je te lèche, je t'aspire, je griffe tes fesses je m'emballe viens!!! je te veut tout entier cette saveur qui t'es propre je la veux! lui: ho sens vibrer entre tes levres ce delire qui gonfle pour toi et va t'envahir!! ho oui fais le venir!!! viens!!!! moi: laisse moi savourer ce nectar qui s'echappe de toi je le veux je t'en pri donne le moi!!! lui: ho!!! je vais venir JUDY oui continues!!!!! moi: ma bouche s'impatiente ma langue y aspire elles t'invitent!! vas y viens!!!! lui: oui appliques toi atrouver sur mon gland le point le plus sensible a ta langue moi: je veux boire a cette source lui: cherche sur mon sexe cet endroit ou ta bouche met le feu a mon corps moi: je promène ma langue sur ce lien qui rejoint le gland a ton sexe juste en dessous, je le lèche doucement de ma langue fureteuse lui: je coule déjà sur tes lèvres et ho!!! je sens ta langue qui va et vient tout le long de ce membre tendu vers toi - ho!! prends je t"en supplie moi: je caresse de mes mains ce renflement de ton sexe a la base, y promène ma langue pour trouver ton extase - je bois je prend tout donne je m'abreuve de ce plaisir lui: ho oui je viens continues!!!!!! moi: je me rassasie de ta saveur de ce gout qui n'appartient qu'a toi!! viens deverse dans ma bouche tout ce desir de moi viens!!! je veux ce nectar cette saveur de toi je la leche je la prend viens!!! lui: oui je viens!!! ho toi avec moi je t'en prie et je coulerai dans ta bouche pour cette soif que tu as de moi moi: je jouis de ce que tu me donne ton nectar, je jouis avec toi viens je t'en prie viens!!! j'aspire a ton gout viens!!! lui: mon sperme est la comme une seve pour tes printemp jouis!!!! moi: je jouis avec toi ho oui!!!!!! lui: oui je jouis viens je t'en prie jouis!!!! moi: je te bois je te goute enfin je deguste cet intime don de toi je jouis!!! oui je jouis!! ha cette extase si intense je jouis hummmmmmmmmmmmmmmm lui: je jouis!!!! fermant ainsi la page d'un poème jamais fini, juste quelques pas sur ce chemin de non retour, sur cette errance dans vos alcôves et ces mystères dévoiles aux charmes timides de vos lingeries moi: tu m'a épuisé mais ça en valait la peine lui: judy, me permettras-tu de revenir parfois mêler mon pas d'arpenteur d'insomnies à tes rêveries de nymphes en exil?? moi: oui bien sur - reviens quand tu veux xxxxxxxx lui: merci judy t'es un coeur!!!!!! xxxxxxx moi: je t'embrasse xxxxxxxxx lui: xxxxxxxxxxxxxx peut être à plus si je disparaît pas je suis mirage tu sais juste un oiseau bleu dans ta nuit bisous judy xxxxxxxx - je t'ai aimée tu sais!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! moi: tu as illuminé ma nuit xxxxxxxxxxxxx lui: ne m'attends jamais bye JUDY xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx moi: bye xxxxxxx 



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Mercredi 1 avril 3 01 /04 /Avr 22:49
Pourquoi choisir ? 
  
 Cette petite histoire va paraitre banale pour certains. Je pense même qu'ils se reconnaitrons. A l'age de 17 ans, après avoir joué au docteur ou au papa et à la maman avec mes voisines et voisins (!!!), je ne me suis jamais demandé si j'était Gay, ou hétéro. Mais un jour, je fis la connaissance d'un homo qui a su me convaincre d'essayé de manière très douce et très progressive les relations avec les hommes. Je dois dire que je mourrais d'envie de voir comment cela se passait. Il m'a d'abord invité dans une soirée où tous les invités étaient bi mais ne voulaient pas le montrer. Puis au cour de la soirée, certains hommes s'éclipsaient puis revenaient peu de temps après. Il avait prévenu les invités que je n'étais pas de leur monde mais pas rebuté par leur manières. Au cours de cette soirée, je suivi mon ami discrètement dans un étage de la maison alors qu'il s'éclipsait avec un autre ami à moi dont j'ignorais les penchants. Je les observais par la porte laissée grande ouverte de la salle de bain. Je les regardais s'embrasser, se caresser et se dehabiller. Ils commencèrent par une fellation puis continuèrent en 69. Ce que je voyais me rendais tout nerveux et sans m'en rendre compte, j'étais en érection et je commençais a me caresser lentement. Puis ils changèrent de position et celui qui voulait m'initier nottement à la sodomie sodomisa mon autre ami qui était aux anges. Je n'en pouvais plus. Je suis rentré dans la salle de bains pour participer à leur jeu si sensuel. Ils étaient sidérés par ma tendresse et par la générosité de mes actes pour un débutant. Nous formames un trio dans lequel j'étais très actif. Je les suçais a tour de rôle pendant que l'autre me sodomisait. C'était divin et aujourd'hui encore j'en tremble rien que d'en parler. Au bout d'un temps que je trouvais très court, mes deux complices éjaculèrent sur moi dans un ensemble presque parfait. J'étalais le tout sur mon corps et mon visage mais je n'étais pas rassasié. Je decidais de me lancer dans la conquête des autres invités puisque maintenant, je savais qu'ils étaient tous là pour ça. Le reste de l'histoire fut encore plus divin. Après une petite toilette, nous descendions sous l'oeil amusé des invités qui devaient se douter de quelquechose mais peut être pas de tout. Puis nous avons decidé de nous baigner dans le jaccuzzi qui était ... dans la salle de bain. Nous remontions tous les 10 et nous nous sommes mis nus. Rien que la vue de ces corps beaux musclés et de ces membres tous aussi gros les uns que les autres me mit dans tout mes états. J'étais branché sur 20000 Volts. Je me suis jeté sur mon ami initiateur pour le pomper sauvagement. Tout le monde a applaudi. Alors je les ai tous pompés les uns après les autres pendant que ceux qui le voulaient me sodomisaient délicatement. Ce moment de ma vie restera a jamais gravé dans ma mémoire. Depuis ce jour, je recherche toujours à renouvellé cette expérience mais jamais je n'ai pu car maintenant je suis marié. En revanche, je revois de temps en temps les gens de cette soirée et nous profitons de certains moments privilégiés. 



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Mercredi 1 avril 3 01 /04 /Avr 22:45
J'aurais aimé que le Diable m'emporte   
  
 Juste une petite histoire. Quelques idées noires pour en éclairer d’autres. Une fiction jalonnée de ressentit et de fantasmé. Juste une petite histoire mais qui peut soulager si on sait l’écouter. Ce soir là, j’aurais aimé que le Diable m’emporte. Qu’il ouvre le sol, me prenne sur son épaule et reparte pour cet abîme flamboyant qu’est le sien. En bas, sous mes pieds (d’après les croyances populaires) existe un sous-sol empli d’une trop grande chaleur, d’une luxure à tout faire et de pêchés. C’est comme ça qu’on le décrit, non ? Alors qu’a-t-il à envier au paradis puisqu’on a qu’a ce laisser aller, là en bas. Le paradis c’est bien mais il faut mériter ça place la haut… Il faut être pur et sage…. Je ne le suis pas. Je suis dépravé. Non, il aurait vraiment fallu que le Diable m’emporte. J’aurais été un parfait disciple. J’avais pourtant tenté la pureté. Les simples pensées, joyeuses et innocentes. Celles de nos rêves. Mais je me suis fais baiser, tout simplement. Moi qui la respectais cette garce. Elodie… tu m’as déçus…tu m’as fais mal… Elle m’a abandonné sans me donner de vraies raisons. Je l’ai aimé, croyant qu’elle aussi …. En fait, j’aimais dans le vide. Elle m’a promis le ciel, je n’ai même pas obtenu une place en enfer. L’enfer de Dante et ses sept pêchés capitaux. Ces pêchés qui ne sont, enfin de compte, que de petits plaisirs auxquels on s’abandonne. Mais pour le paradis, il faut être fort. Il faut résister. J’en ai plus envie. Je ne veux plus me battre ou être fort étant donné qu’en échange je n’ai rien eu. Alors pourquoi ne pas se laisser aller. Le Diable ne venant pas, j’ai décidé d’aller le chercher moi-même. Je savais où le trouver. Je savais quels visages il pouvait avoir et surtout où et comment le débusquer. Jamais je n’avais osé le faire jusqu'à ce soir là. Cette fois c’était différent. Je me laisserai succomber aux plaisirs interdits. D’un pas décidé, j’arrivais devant l’endroit en question. Petite boite discrète, quasiment planqué sur les quais mais ceux qui voulaient la trouver savaient où se rendre et maintenant, j’étais l’un d’entre eux. Un de ceux qui vivent avec ce que les gens «normaux » dénigrent. Les gens «normaux » y pensent. Ils aimeraient entrer mais ce que l’on dit de ces milieux. Que c’est mal, c’est sale, c’est mauvais. C’était peut-être le cas mais j’en avais mare de tout le reste. L’amour, celui que l’on donne avec le cœur, n’a pas voulu de moi. J’eut, une fois de plus, une pensée furtive pour Elodie. Ce visage d’ange. Un sourire qui ne sera plus jamais pour moi. Tant pis, je prendrais l’autre option. Là, personne ne me refusera l’entrée. De loin, ce n’était qu’un cube de brique rectangulaire. Il était massif, haut et large. Du coté rue, rien ne permettait de dire que c’était habité. Il n’y avait pas de portes ni de fenêtres, juste des briques. Comme un mur au derrière vide. C’était bien l’effet que l’on ressentait quant on passait côté rue. C’est à quelques mètres plus loin, six ou sept je dirais, qu’une sombre ruelle permettait l’accès aux quais. En longeant le bord de l’eau, on arrivait en face de ce fameux cube. Quelques caisses de bois superposées formaient une allée qui menait directement à l’entrée. Je me tenais au milieu de quelques mégots, devant la porte métallique qui menait à mon enfer tant loué. Jamais auparavant je n’avais pensé qu’un jour j’oserais y pénétrer. D’ailleurs, jamais je n’étais allé de ce côté du mur de brique. Je savais ce qu’il cachait, gardant ces rumeurs pour nourrir mes fantasmes. Et ma belle qui m’avait abandonné…Elodie…qu’en penserait-elle…elle est si…pure… NON ! Je la laisse, elle et sa pureté. Loin derrière moi. Je remarquais que derrière il n’y avait pas non plus de fenêtres. Comme une confirmation des «on-dit » sur l’existence d’un établissement nocturne. Au-dessus du carré d’acier, un néon gondolé empli de lumière bleu lâchait son message toutes les trois secondes environ. Une… L’entrée Deux… Des Trois… Artistes … Alors c’est ainsi que tu t’appelle. Pensais-je. Les rumeurs ne lui donnaient pas vraiment de nom. C’était «la boite », celle des quais. Le «Cube Rouge » parfois. Le «diablo » selon certains. Jamais je n’avais entendu parlé de «l’entrée des artistes ». L’extrémité du L s’enfuyait en queue fourchue et le A portait des cornes. C’était bien là. J’allais m’aventurer à l’intérieur d’un lieu que je mystifiais. Un lieu vague portant de faux noms sur lequel je crachais quant ont les évoquaient en public. J’allais faire parti du mythe, de la rumeur. Et cela sans que personne ne le sache. Je n’aurais pas de nom, tout comme le reste. Avant même de m’en apercevoir, j’avais la poignée en main. Un léger son me parvenais déjà. Une musique lancinante il me semble, mais je ne percevais que des sons de basse. La porte céda sans problème, m’invitant dans un léger souffle qui laissa se répandre des effluves d’odeurs et de lumières sombres. Une forte odeur. Parsemé de tabac, de renfermé, d’alcool et d’autres saveurs que je ne connaissais pas – encore. Un peut effrayer mais très désireux, je m’engouffrais derrière le morceau de fer puis la ferma, laissant le monde des gens «normaux »avec toutes leurs frustrations et leurs vies aux apparences paisibles derrière moi. J’étais entré dans le mur de brique, profanant les rumeurs. Je me souviens avoir fermé les yeux, instinctivement. Je ne sais pas si c’est à cause de la fumé qui me piquait ou si c’était pas peur de ce que j’allais y voir mais je me rappel cette poussée d’adrénaline que j’ai eu une fois les paupières levées. Et le reste. Etrange. Agréable. Interdit Grisant. C’est à peut près ça que j’ai ressenti. L’excitation mis à part – la peur avec. J’étais comme tranché en moi-même, hésitant à m’aventurer plus loin. Ce sont les douloureux souvenirs du monde des «normaux » qui m’ont motivé. J’avançais alors, déterminé, dans le corridor qui servait d’entrée. Les murs étaient couverts, non pas de papier, mais de velours. Je n’en vu que quelques reflets bleutés alors que je me dirigeais vers une forte lumière rouge. Une lumière agité qui provenait probablement de spots. J’entendais distinctement la musique cette fois. Je pouvais voir quelques silhouettes s’agiter dans les rayons rouges. Je crois qu’elles dansaient. Il me sembla, pendant un court instant, qu’elles m’invitaient à danser avec elles. Des silhouettes sans noms, des rumeurs. Puis, je fis enfin mon entrée dans les lumières. Je venais de pénétrer dans la danse des silhouettes. Une pièce immense. Je n’aurais pas imaginé le lieu aussi volumineux. Il y avait beaucoup de gens, une cinquantaine au minimum. Certains assis, d’autres déambulant entre les tables et les rayons rouges. La salle était sombre et je pus difficilement en discerner les murs. Toujours debout, à peine sorti du corridor, je laissais mes yeux s’habituer à la semi-obscurité du lieu, observant ces ombres qui prenaient visages et formes. La musique se fut plus bruyante et plus puissante. Dans un coin de la salle jouait un groupe. Je pus distinguer un guitariste, un bassiste (a moins que ce ne soit un deuxième guitariste), un contrebassiste puis un chanteur. Ce dernier attira mon attention grâce au spot supplémentaire qui l’éclairait. Dans sa lumière bleuâtre, je réussis à lui distinguer de longues mèches blanches. Scrutant le font de la boite, j’aperçut un large escalier qui montait dans la pénombre. Des ombres le arpentaient dans les deux sens. Ma curiosité ne m’appela pas tout de suite a me poser des questions sur le sommet de l’escalier. Je préférai continuer mon inspection visuelle des lieux, qui se dessinaient de plus en plus nettement. Un long comptoir ornait entièrement le côté droit – du moins de ce que l’on en voyait d’où j’étais. C’est là que j’allais commencer ma soirée (bien entamée vu que ma montre indiquait plus de deux heures du matin). Je me suis donc frayé un chemin parmi les ombres. Il me semble avoir croisé quelqu’un qui portait un plateau. Une femme aux seins nus. Mais je n’en suis pas sur. Une fois arrivé au bar, je pus m’asseoir sur un tabouret qui, d’après moi, ne devait pas être des plus fiables. Derrière le comptoir, un néon vert éclaboussait les bouteilles, verres et autres récipients. Je me suis alors contenté d’attendre. Je n’sais pas trop si j’attendais le patron ou bien quelqu’un d’autre mais je l’attendais. Celui ou celle qui me donnerait mon ticket pour l’enfer de Dante. Et il vint. Ce fut tout simplement le barman. - Bienvenue a vous monsieur. » Me dit-il. Je me suis contenté de lever les yeux, le regardant bêtement. C’était un jeune homme aux traits fins, innocents. Je me suis demandé comment un garçon de ce style avait put se retrouver dans un endroit pareil. Mais j’y étais bien moi… Je ne savais que dire ni que faire. Evidement, je laissa s’échapper, quasi inconsciemment, un long HHHEEEUUU… qui me fut finalement plus bénéfique qu’aucune autre phrase. Il enchaîna de lui-même. - Premier soir, hein ! Je compris. Compris qu’il était de ce milieu, qu’il le connaissait très bien, au point de reconnaître les nouveaux visages. C’était un lieu où peu de gens venaient finalement. Mais lui, qui semblait si jeune, avait pénétré cet enfer paradisiaque bien avant moi. Il finit par s’accouder au bar, m’adressant un sourire amical. Je le lui rendit maladroitement. - Je connais presque tout le monde ici. »Me dit-il. Il eut un vif regard sur la salle. «A l’extérieur je croise souvent des habitués. Ils me sourient rapidement et continuent leurs journées avec leurs beaux costumes, leurs petites robes et leurs façades grand public. » Ses pommettes se dressèrent sur ses joues. - Mais dès qu’ils arrivent dans la boite, ils redeviennent eux. Ils se laissent allés parce qu’ils savent qu’ici, c’est fait pour ça. Ils n’ont pas honte. Ils restent eux-mêmes. » Il me rassurait, il le faisait bien. Il avait dit ça pour moi, c’était mon invitation, mon ticket. Une partie de ma peur s’effaça, mais je ne savais pas ce qui allait se passer. On disait tellement de choses dehors. Quels étaient les vérités et les mensonges ? Je n’ai pas osé lui demander cela. Il entreprit de le faire pour moi. - Personne n’est réellement grand public ou traditionnel. On a tous un côté sombre, une petite pièce obscure dans notre tête…beaucoup en on peur et c’est pour ça qu’ils crachent sur ceux qui …côtoient ces pièces. Ils disent des choses fausses à notre sujet. » Il connaissait bien son boulot, il me disait ce que j’avais besoin d’entendre. - Ils nous pensent pervers, dégénérés ou autre…tous des frustrés en vérité…mais ils tiennent tant à rester standard. » Je me contenta de remuer la tête de bas en haut, lui prouvant que j’étais d’accord. - Vous désirez boire quelque chose ? » Plus détendu, je me laissais tenter par une bière pression. Je bois rarement d’alcool, sauf exception. Alors qu’il préparait ma consommation, je fus pris d’une morbide fascination pour mon voisin de gauche, lui aussi accoudé au bar. De sombres cheveux châtains lui retombaient sur les épaules. Son visage était creux et sa bouche cerclée par un bouc. Il était vêtu d’un cuir aux manches suffisamment courtes pur que je puisse distinguer, dans l’éclat vert du néon, une cicatrice horizontale à son poignet alors qu’il portait son verre à ses lèvres. Pourquoi fasciné ? Par cette noirceur, quelque chose d’obscur qui se dégageait non pas de son look mais de ce simple trait de chair pâle sur ses veines. Séquelles d’un passé, d’un mystère. Le barman me donna mon breuvage puis reprit notre conversation, me tirant de ma contemplation. - Vous avez décidé d’ouvrir la porte de votre pièce. » Cette phrase était brève et m’invitait à la discussion. - je veux l’aérer. C’est plus une fenêtre que j’ai envie d’ouvrir ! Je voudrais…je voudrais de la lumière. » Il se mit à rire. - C’est exactement à cette métaphore que je voulais venir ! » Me dit-il, lumineusement. Je me mit aussi a rire, bien plus serein. - Et qu’est ce que monsieur désire ? Cette phrase, subitement dite avec sérieux et sous-entendu me fit l’effet d’un choc. Il était venu directement au sujet, la subtilité métaphorique mise de côté. Nous y voilà. Pensais-je. Je ne savais comment m’annoncer. Jamais je n’avais parlé de ce jardin secret. Comme si cet endroit me faisait devenir autre, je me mis à parler, sans aucune gêne, avec l’appuie de nos métaphores bien nommées… Moi-même fasciné/surpris par mon propre discourt ou plus par l’aisance avec laquelle je lui parlai. Il m’écoutait sans m’interrompre et surtout sans me juger. Sans me voir différemment parce que, quelque part, il ne me voyait pas. Je ne me reconnaissais pas. Débitant sans problème la sève de ma chambre obscure. Je réussis à lui dire ce que je voulais, mes envies, mes peurs. Je lui ai parlé des raisons qui m’ont décidé[ Elodie…], me laissant un pincement au cœur et suffisamment de rage au ventre pour continuer. Et lui, il m’écoutait. Juste ça. Il m’écoutait, sans pour autant devenir l’épaule à laquelle je me confiais car se n’était pas le but. Le but étant…d’ouvrir une fenêtre par laquelle la lumière pourrait passer et moi-même, par la même occasion, afin de faire vivre le fruit de cette pièce. Une fois mon discourt achevé, il me désigna du doigt une table dans un coin de la pièce. Inconsciemment, je jeta un rapide coup d’œil a son poignet, vierge de toutes traces de tranchant. - Allez-y. Juste un instant. » Je fus surpris. Pas de commentaire de sa part, d’indication ou autre. Juste ça : Allez-y. Après l’avoir remercier, je prit la direction de la table en question, ma bière à la main. Je m’installa sur une banquette rouge dont le siège me rappelait ceux des cinémas. Le barman, quant à lui, appela un autre homme qui se tenait derrière le comptoir. Ce dernier, qui s’affairait jusqu'à présent au nettoyage des verres, sorti du bar et disparut dans la [danse des silhouettes] foule. Je ne le revis plus. C’est alors que je me mit à attendre. Il y avait ça et là des couples qui dansaient. D’autres personnes étaient attablées à d’autres endroits. Certaines étaient seules (elles devaient attendre elles aussi) et d’autres accompagnées. A l’une des tables voisine, deux corps étaient allongés sur une banquette. L’uns sur l’autre, s’embrassant fougueusement. A côté d’eux, un homme les regardait faire, buvant de longues gorgées d’un cocktail quelconque, admirant le spectacle de ces deux garçons qui s’enlaçaient frénétiquement. Pour moi, l’attente ne fut pas si longue. Emergeant de je ne sais quel coin obscur, une plantureuse jeune femme vint à ma rencontre. - Salut. » Je ne lui ai pas répondu. Je me suis contenté de la regarder. Elle portait une veste en cuire – marron je crois – qui retombait majestueusement sur de fines hanches, elles-mêmes couvertes d’un pantalon noir. La veste ouverte laissait apparaître un décolleté plongeant. Ses cheveux bruns lui encadraient parfaitement le visage. Ils lui arrivaient sur les épaules en mèches éparses. Elle vint s’asseoir en face de moi, une cigarette à la main. Elle était belle. Sombre et belle. Un grain de peau doux a l’œil, des lèvres fines et peintes de noir, un regard accentué de cette même couleur, des yeux d’un bleu océan. Un regard où l’on se perdrait facilement des heures. Elle parla la première, me relançant une seconde fois. - Salut. » Je lui répondit, un peu perdu car je ne connaissais pas le processus. - Salut…eee…je m… » Elle me coupa dans mon élan, posant légèrement son index sur mes lèvres – sèches malgré la boisson. - Je ne veux pas savoir qui tu es. Je n’en ai pas le besoin. Ni ton nom, ni plus. Ici tu es… Je repris la parole. - Oui mais…c’est… et toi, qui… » Elle m’observa d’un air amusé. - Ho oui…pas besoin ». Je lui souris à mon tour, amusé de ma propre gêne qui venait de réapparaître. - Quel est le prénom que tu préfère pour une femme ? » Elodie fus celui qui me vint à l’esprit mais son évocation n’entrait pas dans le contexte du moment car c’était une fille trop… Sans trop m’attarder, je lui répondit au hasard. - Audrey. » - Alors je suis Audrey. » Du coin de l’œil, je remarquais que mon cher barman nous observait de derrière son comptoir. Il avait son éternel sourire dessiné sur le visage. D’un geste ample, il fit semblant de desserrer une cravate imaginaire. Je m’aperçut alors que j’avais le menton bas, comme intimidé par ma belle inconnue. Le geste du jeune homme me rendit mon aise. Relevant la tête, je m’adressa de nouveau à elle, avec plus d’assurance cette fois. - Alors Audrey, tu es ma délivrance. » - Si tu veux…moi je suis libre…je viens ici pour ça. Etre libre. Chercher des gens qui ont les mêmes fleurs que moi dans leurs jardins secrets. » Les métaphores étaient chéries ici. Bien sur, les mots se devaient d’être délicats. J’avais du mal à croire que cette femme avait des désirs en commun avec moi mais c’était pourtant le cas. Pas question d’argent ou autre, juste… juste les mêmes fleurs. Quelqu’un qui à une vie semblable à la mienne excepté qu’elle connaissait mieux «l’entrée des artistes » que moi. Elle prit une dernière bouffée de sa cigarette – une mentholée – qu’elle écrasa dans le cendrier de cristal posé sur la table. Elle saisit ma bière et en prie une gorgée. - Pas la peine d’en faire des tonnes, on n’est pas là pour ça. ». Elle se mordit la lèvre inférieure avant d’ajouter : - Ne nous enterrons pas dans une discussion. Si tu te sens près bien sur…» Je ne bougeais plus, non pas intimidé. Plutôt…imperturbable. J’ouvrais petit a petit mes portes et mes fenêtres. Elle le remarqua. Audrey me comprit. Je ne sais pas si j’étais près mais je ne l’aurais jamais su de toutes façons. Alors, elle me tendit la main. - Plus qu’à y aller… » Elle plongea son regard intense dans le mien. Le désir y était lisible. Tout en prenant cette même intensité dans mes yeux, je saisis sa paume. Je n’avais plus peur. Je n’avais plus de cravate. Voyant clairement la petite pièce sombre de mon esprit. Et la lumière fut. Pensais-je amusé. - Plus qu’à y aller ! » Répondis-je d’un ton décidé. Elle me sourit. Nos regards étaient enlacés alors que nous nous levions lentement. - Vient » dit-elle tendrement. De par nos mains jointes, elle m’entraîna. Nous prîmes la direction de l’escalier. Marchant paisiblement, sans nous lâcher, nous traversions la foule qui ne nous remarquait même pas. Enfin, nous étions devant le grand escalier. Fait de longues et larges marches de bois, il me procurait une sensation de puissance. Pourquoi ? Je ne saurais le dire. Certainement parce qu’il me menait là où j’avais toujours voulu aller. C’est un nouveau moi qui se manifestait. Alors que nous grimpions les marches, je vis plusieurs personnes le descendre. Plusieurs couples, des femmes, des hommes… De ses doigts, elle caressait lentement les miens alors que nous arrivions au sommet de l’escalier. La première chose que je pu voir une fois en haut était une rangée de portes. Adossée à l’une d’elle, deux femmes s’embrassaient. Audrey m’entraîna vers une des portes du fond. Elle s’y arrêta. Me sourit tout en me regardant longuement. Mes yeux perdus dans les siens, je n’avait pas remarqué qu’elle venait de tourner la poignée. La Porte s’ouvrit lentement. Puis entièrement. Détournant mes yeux de la belle, je vis une pièce sombre. Quelques lumières me permirent de distinguer le mur du font, orné d’un rideau rouge. Il y avait une silhouette dans cette pénombre. Assise sur ce que je supposais être un lit. Puis nous entrâmes tous deux. Elle referma la porte derrière moi, prenant sois de la verrouiller à double tour. En quelques pas, la pièce me parut moins sombre et je pu voir l’homme assis sur le rebord du lit. Il se leva et s’approcha de nous. Je ne pu détourner mon regard de lui. Plutôt grand, brun au regard sombre. Il m’adressa un sourire délicat que je lui rendit. Audrey venait de lancé sa veste de cuir sur un fauteuil (rouge, comme tout le reste de la pièce excepté le damier noir et blanc du sol). Alors que je contemplais le jeune homme, il me tendit la main. Audrey était déjà installée sur le lit. La lumière étant plus vive, je la scrutait des yeux. Elle me parut encore plus ravissante. Je me mit à la désirer, retirer ce qui lui restait de vêtements et … Lui aussi la désirait. Je le désirait aussi. Il me désirais aussi. Elle nous désirait… Oui, je suis sur. Je ne sais combien de temps nous sommes restés tous les trois. Je ne sais pas non plus qui ils étaient. Mais je savais que j’étais libre. Je venais de passer le cap. De faire quelque chose que j’aie toujours voulu, sans jamais l’avouer. Parfois, refuser de me l’avouer à moi-même. J’avais eu peur de l’après. Peur d’être écœuré de l’avoir fais. Mais ce ne fut pas le cas, pas sur le moment. Des nuits plus tard, cette pensée me révulsait puis l’intérêt, l’envie me revenait. L’inconnu était discrètement parti une fois l’acte accompli. Audrey, elle, avait pris le temps de se rhabiller. Nous étions tous deux dans un silence apaisant, entrain de méditer sur ce qui venait de se passer. Moi bien plus qu’elle étant donné qu’elle n’en était pas à sa première fois. Elle m’adressa la parole alors que je finissait d’attacher mes lacets. - Alors, pas de remords ? ». - Non, pas un. ». Elle me sourit puis d’un signe de la main, me fit un au revoir. Un adieu ? Qui sais ?! Elle s’éclipsa de la chambre. J’étais bien. Et les autres – les « normaux », Elodie et ses ailes, le reste en somme – me parurent à mille lieux d’ici. Sans pourtant les avoir oublié, j’étais comme une chenille qui vient de muer. Je considérais une nouvelle vie, lâchant prise du reste. Tout ne fait que passer, que se soit le bonheur comme la douleur, rien ne perdure. Cette pensée ne me quitta plus. Tout passe. J’ai alors à mon tour quitté la chambre. C’est alors que je l’ai vu. Allant dans le sens opposé du mien, au coude d’une jeune fille, Elodie montait l’escalier en direction des chambres. Nos regards se sont croisés. Je n’me suis pas arrêté et elle non plus. Je sais se qu’elle a ressenti, je l’ai moi-même ressenti. Je compris à cette instant que chaque ange à ses cornes. Les « normaux », en réalité, n’existent pas. J’y avait déjà songé sans en prendre réellement compte mais cette fois, la réalité m’a rattrapé. Ce que je fuyait le plus était revenu avec un autre visage là où je ne l’attendait pas. Là ou je ne m’attendait plus. Ça ne m’a pas détruit, ça m’a forgé. Tout ce qui ressemble à un ange ne reflète pas forcément un ange. Mais qui peut dire ce qu’un ange ? Qui peut vraiment donné la notion de mal et de bien ? Parce que rien n’est défini. Parce que tout est relatif. Parce que tout passe. Alors le diable gagne ses ailes. Que la lumière soit! (Et surtout qu’elle reste.) FIN
 


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Par meet68 - Publié dans : HISTOIRES BISEX
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