Jeudi 2 avril 4 02 /04 /Avr 00:11

Séductions adolescentes

ette histoire, en partie autobiographique, s'est déroulée au temps où le SIDA était une plaie inconnue. Seuls les risques de maternité demeuraient, et l'IVG existait pour celles et ceux qui désiraient y recourir. D'où la nécessité de rappeler le caractère indispensable de la seule protection qui soit: le préservatif!

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J'ai eu mon fils, Adrien, beaucoup trop tôt. Une seule erreur de jeunesse, à 15 ans, en raison de pressions d'une famille révulsée par l'idée de recourir à l'IVG et je me suis retrouvée enceinte d'un adorable petit garçon qui, même entré dans l'adolescence et malgré la dureté relative de l'existence, ne m'a donné que des satisfactions.

Il a quinze ans maintenant, j'en ai trente-un et il est fréquent, lorsque nous sortons ensemble, qu'on me prenne pour sa grande soeur. Jusqu'ici, Adrien était tout pour moi et malgré mon jeune âge, j'ai consacré mon existence à lui d'une part, à ma carrière professionnelle d'autre part - cela afin de gravir suffisamment d'échelons pour être en mesure de lui assurer une existence matérielle décente et des études de qualité.

De simple caissière à temps partiel, je suis devenu responsable des ventes d'un supermarché proche de chez moi - tâche absorbante mais qui me permet de me consacrer encore à mon garçon aussi longtemps que je le souhaite et de lui assurer la sécurité et le confort matériel.

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Eh! Oui, la plupart des parents d'adolescents auront du mal à me croire, mais Adrien, bien qu'entré dans l'adolescence, bien qu'intégré dans une bande de copains et de copines que j'apprécie plus ou moins (j'en adore certains, d'autres m'indisposent relativement) a toujours autant de plaisir à me consacrer quelques instants à moi, sa mère, à m'accompagner au restaurant, à partager une toile avec moi (tantôt je me farcis des films d'ados qui ne me m'intéressent guère, tantôt c'est lui qui se plie à mes désirs du moment, me charriant gentiment à la sortie sur mes "goûts à chier grave").

Il nous arrive de manger un Big Mac dans l'établissement fréquenté par sa bande de copains sans qu'il n'éprouve le besoin de me cacher à leurs regards (tous les parents d'adolescents ou presque, savent à quel point il leur est interdit de se présenter devant leur relations).

Adrien est économe de gestes de tendresse, mais ils n'en ont que plus de prix. Comme tout "jeune mâle dominant", il adore se faire servir - mais il suffit que je montre un ou deux jours de suite un visage plus marqué que d'habitude en raison de soucis professionnels ou d'un foutu rhume de cerveau, et en rentrant le soir je découvre une maison rangée à la perfection, l'aspirateur passé, un dîner qui répand ses effluves dans tout le rez-de-chaussée. Dans ces situations, ne surtout pas le complimenter sinon j'ai droit à la sempiternelle réflexion:

— Fais pas chier, M'man, sinon c'est la dernière fois!... - cela pour bien me montrer qui est le mâle dominant, si jeune soit-il... avant de m'embrasser tendrement et d'ajouter:

— Largue donc ton boulot demain, reste à la maison et repose toi un peu!

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Mon fils a la chance d'être doué sur le plan scolaire, ce qui lui permet d'assimiler rapidement et d'obtenir d'excellents résultats sans y consacrer tout son temps. Sportif sans excès, il passe quelques heures sur un court de tennis et à la piscine, non pour devenir un champion mais pour entretenir un corps dont il sait que la nature l'a doté de tous les attributs nécessaires pour qu'il séduise... Et son temps libre ainsi gagné, il le passe (sans excès) à tondre des pelouses, à faire quelques livraisons - ce qui lui permet avec ses gains de s'habiller avec les marques du moment, donc de faire son petit effet sans pour autant ponctionner mes économies guère élevées: mon salaire est confortable mais nullement excessif. Comme le disent nombre de mes rares relations adultes:

— Une perle comme ça, veille à ce qu'elle ne change jamais!

Son alter-ego, son frère, je dirais presque, c'est Guillaume, de trois mois plus jeune, aussi brun qu'Adrien est blond, mais tout aussi beau et tout aussi gentil. Ils se connaissent depuis le jour où, en maternelle, ils ont été surpris à soulever les jupes des petites filles pour examiner concrètement la différence sexuée, ce qui leur a valu de passer une partie de la récréation au piquet avec une sévère réprimande de la part des "maîtresses" - elles mêmes aiguillonnées par les parents des gamines qui, à mon avis, en faisaient beaucoup trop puisque ces gosses n'avaient nullement été forcées.

Depuis la nuit des temps, il n'y avait pas d'anniversaire de Guillaume fêté sans la présence d'Adrien, et réciproquement. Quand j'achetais un jouet à mon fils, je téléphonais auparavant à la mère de Guillaume pour m'assurer que son petit garçon (elle l'élevait seule lui aussi) ne le possédait pas puisqu'ils se prêtaient tout mutuellement. J'emmenais Guillaume en vacances au mois d'août, tout comme elle emmenait Adrien aux sports d'hiver.

Enfin, il leur arrivait de passer nombre de week-ends ensemble chez l'un ou chez l'autre, et je m'étais habitué de tout temps à les voir dormir chez moi dans le même grand lit, à prendre leur douche ensemble, à communiquer devant moi dans ce curieux sabir adolescent destiné autant à faire enrager les parents qu'à ne pas se faire comprendre de ces derniers.

Adrien a toujours été élevé dans le respect de la nudité: il m'avait toujours vu nue et lui même se montrait, pendant l'enfance, dans le plus simple appareil. Il en était devenu de même de Guillaume et ce n'est que vers leur treizième année qu'ils évitèrent de m'exposer leurs anatomies respectives - à l'aube de la puberté qui vous change un enfant en jeune homme en moins de six mois. J'ai bien dit "évitaient": la maison était petite et si je pénétrais par erreur dans une salle de bain pleine de deux jeunes mâles rigolards en pleine toilette, je n'avais pas droit à des cris d'orfraie - simplement à un rire amusé le temps que mes lascars prennent une serviette pour masquer une nudité que je devinais prometteuse, bien qu'à peine ébauchée.

J'avoue que c'est à cette époque que mes sens se réveillèrent quelque peu: depuis la naissance d'Adrien, j'avais en quelque sorte "sublimée", et mon fils représentant tout pour moi, je me passais fort bien de présence masculine. Tout au plus - et rarement - me caressais-je le soir pour détendre des pulsions purement mécaniques que m'envoyaient mon organisme. Quant aux trois aventures que j'ai eues en dix ans avec des hommes, elles furent chacune sans lendemain tant elles m'avaient peu apporté - hormis un certain dégout de moi même et la peur que mon fils le vive mal.

Mais là, j'avais très souvent sous les yeux ce fils (avec lequel évidemment je n'envisageais aucune liaison incestueuse mais que je ne pouvais m'empêcher d'admirer - Dieu qu'il ressemblait à son père biologique, celui qui m'avait littéralement fait craquer à l'age actuel d'Adrien!) ainsi que son meilleur ami, torses nus sur le canapé devant la télévision, parfois dans le plus simple appareil dans la salle de bain,ou se livrant à des joutes fraternelles entre jeunes mâles qui étaient des plus excitantes pour moi...

Faisant le ménage un lundi matin après que Guillaume soit rentré chez lui à la fin d'un weekend passé avec son ami, je découvris quelques mouchoirs en papier froissés, humides, sous leur lit commun (je savais qu'ils dormaient torse nu ensemble, pour leur avoir souvent porté leur petit déjeuner) et l'odeur qui s'échappait de ces mouchoirs ne laissait aucun doute quant à leur finalité. C'étaient des petits hommes, avec des besoins d'homme.

À ma grande stupeur, et comme malgré moi, je me sentis rougir d'excitation. Mes seins se gonflèrent et durcirent, appelant mes caresses qui les faisait vibrer de bonheur, pendant que je m'allongeais sur leur lit, me repaissant de l'odeur de leurs draps. Et c'est en pensant à ces jeunes corps imberbes et finement musclés, qui sentaient bon le jeune mâle dégageant une fine odeur de musc adolescent, en train de se donner du plaisir (chacun pour soi, ou de façon réciproque?) que je dirigeai ma main vers mon clitoris et me masturbai frénétiquement. En moins de deux minutes, une immense chaleur me parcourut et je râlai de bonheur, pantelante sur leur lit. Il me fallut changer de sous-vêtement, reprendre une douche tellement j'avais transpiré, et lutter contre le trouble immense qui m'avait m'envahi. Ma vie prenait malgré moi une autre dimension.

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Je n'étais pas au bout de mes peines quand Adrien vint me voir un soir, embarrassé - ce qui ne lui ressemblait pas. Le rouge au font, après le dîner, il me dit:

— M'man, tu m'as bien dit un jour que je pouvais tout de dire, que tu te moquerais jamais de moi?

Je souris...

— Évidemment Adrien, j'ai dû te le répéter environ quinze milles fois, avec à chaque fois pour toute réponse: "Ça va, ça va, je sais!"

— Ouais bah là c'est du lourd, qu'il me répliqua... C'est... c'est sexuel!

Je pris un air à la fois attentif et détendu - il fallait en même temps que je lui montre que je le prenais au sérieux sans avoir l'air trop inquiète ou concernée: nous parlions de choses de l'ordre du quotidien, n'est-ce pas?

— Voilà... je crois que j'ai un truc qui marche pas correctement, ajouta-t-il enfin. Tu peux me donner ton avis?

— Bien sûr, que je peux, mais si c'est purement médical et si tu préfères consulter un homme, je te rappelle que notre médecin de famille en est un...

— Non justement, je préfère en parler à quelqu'un que je connais bien, et après tout c'est toi que je connais le mieux. Ça t'embête vraiment de me le donner, toi, ton avis? Si tu me dis après que c'est médical, alors OK, j'irai le voir.

Sans attendre ma réponse, il retira son t-shirt et abaissa son bermuda, puis son caleçon, faisant apparaître un sexe que je voyais de face, sans la moindre dissimulation. Il s'offrait à mon jugement en toute confiance et j'en étais émue...

— Dis m'man, commença-t-il, d'abord... je sais que t'es pas... experte en hommes... enfin que t'en as pas connu des masses, mais tu crois que je suis... assez membré?

Je souris, et ne pus que lui répondre:

— Si c'est ça le problème, mon garçon, il est inexistant. Tu n'es pas un étalon comme ceux que l'on voit sur les cassettes que tu regardes assidument avec Guillaume (il éclata de rire sans la moindre gêne) mais tu es parfaitement doté par la nature - surtout pour ton âge. Peut-être pas très poilu, mais cela a tout le temps de changer!

J'ajoutai en rougissant:

— Nous avons déjà parlé de ton père, que tu ne connais pas, et je peux te dire qu'il avait un an de plus que toi, qu'il était moins... développé de ce côté, moins poilu aussi, et que ça ne l'empêchait pas de me rendre folle à chaque fois que... que nous faisions l'amour! Alors si ça peut te rassurer... Je t'ajoute que lui n'avait que cette qualité là qui n'est pas la plus importante, contrairement à toi qui n'est ni égoïste, ni menteur, et qui est le plus gentil garçon que je connaisse! J'ai fait une grosse bêtise en me laissant avoir par ce type, mais la vie est mal faite parce qu'au lieu d'être punie, je déguste tous les jours une récompense qui s'appelle Adrien!

Il ferma un instant les yeux, encaissant ce que je lui avais dit (nous parlions souvent de son père qu'il ne connaissait que par ce que je lui en disais, sans éprouver d'animosité particulière vis à vis de lui).

— Bon m'man, le problème vient de là, quand je veux décaloter: regarde!

Il se rapprocha et me montra le bout de sa verge.

— Quand j'étais petit, le bout sortait facilement et je pouvais le nettoyer à chaque toilette comme tu me l'as appris. Mais depuis que ma bite... enfin, ma verge a grossi, le fourreau est resté à la même taille et quand je... quand je bande ça me fait un peu mal au bout!

Effectivement, sous les manipulations qu'il avait opérées devant moi, il avait atteint la pleine érection: un superbe pénis encore assez fin de quinze centimètres environ, relativement épais et surmonté d'une fine toison blonde, dont le gland ne parvenait à sortir qu'au tiers environ.

— Ça m'empêche pas de jouir quand je me br... enfin quand je me masturbe, mais ça fait un peu mal et j'ai lu que pour faire l'amour à fond, il fallait bien décalotter... Tu crois pas que je dois me faire circoncire? En tout cas, on a comparé avec Guillaume: lui il sort son gland sans difficulté. Rien que quand il bande, tout est dehors...

— Tu me permets? demandé-je, attendrie par cette preuve de confiance totale qu'il affichait en moi. Et je tentai de rétracter doucement le fourreau qui effectivement résistait modérément. Moi, dis-je, cela ne me semble pas relever d'une opération, mais de simples manipulations poussées... Ton... ton père a eu le même problème et ça s'est résolu ainsi, par des tractions progressivement plus insistantes, jusqu'à conclusion du problème. Je vais te trouver une crème apaisante, tu opéreras ainsi à chaque toilette sans forcer excessivement, surtout, pour ne pas te déchirer le frein. Et si d'ici à quelques jours il n'y a pas d'amélioration, nous irons consulter. D'ailleurs, s'il faut te faire circoncire ou entamer le frein, sache que ça n'entamera nullement ta virilité, et qu'en plus, on peut le faire "a minima".

Nous n'eûmes pas l'opportunité d'en reparler: je ne voulais pas donner l'impression de faire preuve de trop d'insistance, et il me dit un soir, en souriant:

— Tu sais, pour ma b... enfin, ma verge, tu avais raison, tout est normal maintenant! Merci m'man parce que ça m'emmerdait vraiment qu'on lui file un coup de sécateur!

Seulement insidieusement, cette matinée récemment passée à fantasmer sur les deux garçons à la suite de ma découverte fortuite comme cette conversation intime avec mon propre fils avaient fait leur oeuvre sur mes sens jusque là peu satisfaits. Adrien projetait-il d'avoir prochainement des relations sexuelles? En outre, mes fantasmes se portaient de plus en plus sur leurs réunions, plus particulièrement sur Guillaume qui était un fort beau jeune homme, délicieusement sensuel et amical.

C'était devenu totalement incontrôlable. Quand il venait nous voir et qu'il me faisait la bise, je ne pouvais m'empêcher de me serrer un peu contre lui, mes seins frôlant sa poitrine, sans qu'il ne recule. Je lui faisais de l'effet et loin d'être gêné, il semblait partager ces moments sensuels encore très discrets. Quand il avait l'occasion de passer près de moi, il multipliait les occasions, lui aussi, de me frôler sans qu'Adrien semble remarquer quoi que ce soit. Guillaume dégageait une entêtante odeur de jeune mâle - d'aucun dirait des phéronomes - qui me rendait folle, et mes fantasmes nocturnes se nourrissaient de ce garçon pourtant de quelques mois plus jeune que mon fils. La raison aurait dû l'emporter, c'était à moi d'être sage pour deux, de prendre mes distances, mais le dilemne était cruel: casser toute relation avec Guillaume au risque de blesser mon fils Adrien à qui je ne pouvais décemment pas expliquer pourquoi j'agirais ainsi ou bien continuer "advienne que pourra" et risquer de rompre leur amitié et de m'attirer le mépris justifié de la personne qui comptait le plus au monde pour moi - mon fils?

Je "n'aimais" pas Guillaume, du moins je ne le croyais pas encore mais il m'affolait sexuellement, et je mettais cela sur le compte de ma frustration des années passées, de sa proximité avec mon fils comme, bien entendu, de ses charmes personnels. Mais le fait est qu'il hantait mes nuits et bientôt mes jours...
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C'est ce que je crus être le hasard - qui décidément fait bien les choses - comme l'esprit d'initiative qui décida pour nous.

Un samedi, Guillaume était chez nous pour le week-end, quand Adrien fut appelé au téléphone: son club de tennis qui déplaçait son équipe pour un tournoi relativement éloigné se retrouvait dans l'impossibilité de fournir son quota d'arbitres et de juges de lignes, et risquait une sévère pénalité financière. Or s'il est une chose que Guillaume et Adrien ne partagent pas, c'est la passion du tennis. La décision fut rapidement prise: Adrien irait à ce tournoi qui durerait samedi et dimanche, et Guillaume resterait avec moi - sa mère étant partie visiter ses parents en province.

Je savais que ce n'était pas une bonne idée. Mais comment le dire, sur quels arguments me justifier, surtout quand mes seins durcissaient à la perspective de cette promiscuité, que mon bas-ventre irradiait d'une douce chaleur incontrôlable?

Je décidai d'éviter au maximum tout contact rapproché. Guillaume jouait sur l'ordinateur de mon fils, je jardinais. Puis nous prîmes un court diner, devisant aimablement de choses et d'autres, moi étant persuadée que je parvenais à cacher mon désir et mon malaise face à ce garçon superbe, simplement vêtu d'un bermuda et d'un débardeur et chaussé de sandales. Il manifesta le souhait de regarder la télévision, et moi de monter me coucher en prétextant un petit coup de fatigue.

— Bonne nuit Isabelle, me dit-il en m'embrassant sur la joue pendant que je ne pouvais m'empêcher de l'étreindre un peu plus que de raison.

Sous la douche, je me caressai vigoureusement, m'arrachant un orgasme déchirant qui loin de ma calmer sembla décupler ma frustration. Je me parfumai et me couchai sous un drap fin, vêtu d'une simple nuisette, en pleurant sur ce désir impossible.

Je n'ai jamais su dormir dans le noir, aussi est-ce grâce à la petite lampe de chevet que je vis la porte s'ouvrir et Guillaume entrer, un sourire mal assuré aux lèvres qui faisait contraste avec une démarche somme toute résolue. Il était pied nus, en caleçon et en débardeur, les cheveux encore humides de la douche qu'il venait de prendre.

C'est dans la lumière, sans rien dire, qu'il se mit torse nu: il était aussi musclé et imberbe que mon fils, peut être même plus frêle - ce qui ne l'empêchait pas de dégager une sorte de virile assurance juvénile.

— Mais... qu'est-ce-que tu fais, balbutiai-je, sachant que je serais incapable de résister à ses initiatives, terrorisée à cet égard mais en même temps espérant follement qu'il irait jusqu'au bout.

— Je fais ce... ce que tu penses et... ce que tu veux, Isabelle, dit il en se mettant complètement nu, sexe déjà érigé.

Dieu qu'il était beau, que je le désirais! Il se glissa sous le drap à côté de moi et immédiatement ses mains chaudes se portèrent sur mes seins qu'ils coiffèrent en cloche et qui durcirent, m'irradiant de plaisir, pendant que ses lèvres cherchaient les miennes. Un bref instant d'hésitation, de tâtonnement, et nos langues se mélangèrent pendant que ses mains parcouraient avidement mon corps tendu à l'extrême, et que mes ongles griffaient légèrement la peau douce de son dos. Nous haletions de bonheur, lui couché sur moi, et je sentais sa jeune virilité durcie contre mon mont de vénus, ce qui m'électrisait.

C'était un petit mâle que j'avais avec moi. Peut-être un peu maladroit, mais soucieux de bien faire, de me contenter autant qu'il prendrait son plaisir. Ses mains exploraient chaque recoin de mon corps, et notaient les zones érogènes que je lui communiquais par le biais de petites gémissements; il notait soigneusement la zone pour y repasser de façon plus subtile, parfois en l'effleurant à peine, parfois la main posée bien à plat, parfois en pétrissant les chairs avec vigueur.

Pendant ce temps, sa bouche descendait peu à peu, me léchant, déposant de petits baisers, tétant une à une mes aréoles,puis glissant sur mon ventre avant de s'attarder dans mon pubis que j'entretenais soigneusement avant de faire le tour de mes lèvres... puis de se fixer sur mon bouton - ce qui m'arracha un cri de plaisir. Là encore, la langue tâtonna avant de lécher, de tourner pendant que je me tordais de délire jusqu'à ce qu'un foudroyant orgasme me renverse pendant que je criais, accroché à ses cheveux.

Je retombai inerte, jambes écartées, quand il se redressa, et sans le moindre préambule, après un tâtonnement un peu surprenant après tant d'assurance, planta sa verge dans mon vagin parfaitement lubrifié qui se contracta de plaisir autour de ce jeune morceau de chair turgescente et palpitante. Je sentis bien que je l'avais brûlé, que son désir avait été près de le faire exploser... Il tremblait de tous ses membres, son poids pesant sur moi jusqu'à presque m'étouffer: il se retenait désespérément pour ne pas jouir par anticipation, attentif à me redonner encore et toujours du plaisir. J'écartai à fond les jambes, les nouant derrière lui, attentif à ne pas accélérer la cadence des va-et-vient qu'il avait entamés. Il compensait habilement la taille relativement modeste de sa verge en pratiquant de larges mouvements circulaires qui, à chaque fois, me stimulaient le clitoris.

Mais le désir de jouir me reprenait... et c'est moi qui, en le resserrant contre ma poitrine, en gémissant, le poussai à renforcer son assaut, qui nous amena à une conclusion parfaitement synchrone. Il explosa en moi, râlant de bonheur, pendant que mon vagin se contractait autour de sa tige, et que mon bas-ventre se contractait, agité de soubresauts inouïs... Nous restâmes l'un dans l'autre, haletants, nous caressant, en sueur, juste capables de nous embrasser doucement. C'est lui qui s'excusa...

— Pardon Isabelle, je... je t'ai fait prendre un risque, je n'ai pas pu me retenir!

Je souris...

— Ne t'inquiète pas, je suis parfaitement réglée et je ne pense pas qu'il y ait de danger à ce moment du mois... Sinon j'assumerai et je prendrai mes dispositions. C'est moi l'adulte, c'était à moi de penser à cela. Dis, Guillaume, ajoutai-je inquiète... Qu'est-ce qui va se passer, maintenant? Je pense à... Adrien et à ta mère! Tu sais que je ne ferai rien qui fasse de la peine à Adrien, et votre amitié...

— Tu crois pas qu'on a le temps de penser à cela demain? me dit-il en souriant. Regarde ça, me dit-il en montrant sa verge à nouveau droite comme un I, et en se mettant sur le dos.

Je le chevauchai alors, m'empalant sur cette verge après avoir tendrement caressé le sac qu'elle surmontait pendant que ses mains palpaient mes seins durcis, redescendaient sur mon ventre, effleuraient mon bouton... Trois fois, ce démon me fit jouir avant d'exploser à nouveau! D'un commun accord (nous étions trempés de sueur), nous allâmes prendre une douche commune pendant laquelle il parvint à me reprendre en levrette, et nous finîmes nus, épuisés, dans les bras l'un de l'autre en compagnie de Morphée.

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Dire que je n'étais pas à mon aise le lendemain, quand je m'éveillai vers neuf heures, c'est un euphémisme. C'est une bonne odeur de café chaud qui me tira du lit, et je descendis en peignoir, le rouge au front pour voir Guillaume s'activer: il avait fait des oeufs au jambon, avait pressé des oranges, fait le café et me regardait en souriant, en peignoir lui aussi.

Je mélangeais les arguments sans parvenir à en tirer quoi que ce soit de cohérent. C'était fou, nous étions égoïstes, mon fils me mépriserait, sa mère me haïrait si elle ne portait pas plainte contre moi, c'en serait fini de leur amitié... À côté de cela, c'était si bon, pour lui comme pour moi... Je savais fort bien, in petto, que jamais je ne résisterais à un tel appel de la chair... Le téléphone sonna deux fois, s'interrompit puis retentit de nouveau.

— C'est pour moi, dit Guillaume d'une voix impérieuse.

Il embarqua le combiné et disparut pendant un long quart d'heure dans le salon, pendant que je ruminais mes pensées en grignotant. C'est un garçon souriant qui revint...

— Je sais ce que tu vas me dire, Isabelle: toi et moi, c'est de la folie, l'amitié d'Adrien, ma mère, etc. Alors écoute-moi bien. Pour la première fois de sa vie, ton fils t'a menti pour une chose importante. Il sait très bien ce qui devait se passer cette nuit et je viens de le lui confirmer. D'ailleurs, il n'était pas avec son club de tennis, mais avec maman, et il s'est passé la même chose entre eux. Cela fait des mois que je rêve de toi, poursuivit-il, et cela fait des mois qu'Adrien flashe sur ma mère. Et on n'est pas débile, on a vu que ça semblait réciproque mais que vous étiez trop coincées pour faire le premier pas, alors on a goupillé cela... Et rassure toi, termina-t-il. Si ça n'avait pas collé d'un côté ou de l'autre, si l'une de vous n'avait pas marché dans la combine, on se serait téléphonés pour tout arrêter. On a été quasiment synchrones, et ma mère est au courant comme toi, et elle le vit bien... comme toi j'espère. Je sais pas, mais à votre place je discuterais pour organiser le futur... Pourquoi ne vivrait-on pas en colocation tous les quatre pour faire taire les rumeurs? En tout cas, dit-il en tremblant et en me prenant dans ses bras... Cette nuit a été la plus belle de ma vie et si tu me dis que c'est la dernière, je sais pas comment je le prendrai... et je sais qu'Adrien pense comme moi de son côté!

J'avais les larmes aux yeux, je crevais tant de désir que d'amour pour ce môme, d'admiration pour ces deux jeunes qui avaient si bien dirigé les évènements, qui changeaient nos vie pour notre plus grand profit. C'est néanmoins avec une toute petite pointe de jalousie que je ne pus m'empêcher de lui demander:

— Mais où donc et avec qui as tu bien pu apprendre à si bien faire l'amour, à ton âge?

Il ouvrit de grands yeux surpris; j'adorais le côté naïf de ce jeune macho qui savait rester môme par certains aspects:

— C'était si bien que ça? En rougissant il murmura... J'ai appris tout seul... Tu es la première. Puis, avec un petit air gêné: bon d'accord, on a fait quelques trucs ensemble, Adrien et moi, comme presque tous les garçons. Mais le sexe, le vrai, je l'ai découvert cette nuit. Et je voulais tant te rendre heureuse...

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Dès la semaine suivante, je me faisais prescrire la pilule. Quelques mois plus tard, nous abandonnions nos appartements respectifs pour emménager dans une grande villa commune où officiellement chacun vivait de son côté. Mais à part de rares intimes, personne ne savait que les garçons nous rejoignaient dans l'intimité...

Catherine et moi, nous avons décidé de profiter de l'instant présent - sachant fort bien qu'un jour, il est vraisemblable que nos fils prendront leur envol. Notre seul voeu - mais cela ne dépend pas de nous - c'est que ça se passe plus ou moins au même moment, pour que nous puissions nous appuyer l'une sur l'autre.


Rencontres très sulfureuses, très très chaud !
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Par meet68 - Publié dans : HISTOIRES HETERO
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